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24 juillet 2008

          jeudi 24.07.2008 - La Voix du Nord


Porter dans le 62, une association de parents chercheurs de bien-être





 PETITE ENFANCE



En réunissant des mamans, rencontrées chez une sage-femme, Sandrine Sauvage a donné une réponse de proximité à des mamans, puis à des parents qui se posaient les mêmes questions, réunis sous la bannière de l'association Porter dans le 62.

Non, les hippies ne sont pas de retour ! C'est pourtant l'étiquette qu'on colle encore aux mamans occidentales qui portent leur enfant en écharpe.

·         Pour comprendre cette démarche, il existe le site Internet de Porter dans le 62.

Cette association de parents est ouverte à tous ceux qui se posent des questions sur la façon d'élever leur enfant, et aussi à ceux qui veulent partager leur expérience humaine dans des domaines variés, comme l'allaitement maternel ou, plus « novateur », le portage.

On vient à entrer en contact avec Porter dans le 62 pour mille et une raisons. Un allaitement qui commence à battre de l'aile ou parce qu'on a l'intention de revendre ce bout de tissu qu'on a acheté sans jamais parvenir à installer son bébé confortablement contre soi. On y vient aussi quand on est parent, à la recherche «  de naturel et de qualité de vie.

 

« Quand je vois une écharpe, je lui parle »



C'est ainsi que Soizic résume l'état d'esprit de l'association. Fanny et elle ont déjà vécu le bonheur de «  sauver un allaitement. » «  Il faut se sentir soutenu. Et avoir confiance en soi », explique Fanny, qui a découvert l'allaitement maternel avec l'association Materlait, dans le Dunkerquois.

Sandrine, elle, est marraine de portage : «  Quand je vois une écharpe, je lui parle. Je ne peux pas m'en empêcher. L'autre jour, à l'école, j'ai vu une maman dont le noeud était mal fait. Je lui ai dit que j'étais marraine. Maintenant, on est amies ! La maman d'une petite fille de quinze jours, qui faisait des micro-siestes, a essayé le portage. Son bébé s'est mis à faire de vrais dodos. Et même ses nuits. Mais tout dépend des enfants : les miens ont été portés - surtout par leur père - et ne les font pas ! » Le contact avec l'association est souvent pris par e-mail. Il donne rapidement lieu à une rencontre.

Fanny raconte : « Je suis allée expliquer le portage à une maman. Puis, plus de signe. Son enfant a grandi, elle nous a recontacté pour savoir comment on devait le porter dans le dos. C'est l'idéal quand ils fatiguent en rando, ou quand on tond la pelouse ! » L'association a tissé peu à peu un réseau autour du lien parent - enfant. Comment ? Sandrine explique : « On se donne confiance. J'allais à Peau à peau, à Lille. Ce n'est pas commode de faire la route avec un enfant en bas âge. Je me suis dit que j'allais amener ça localement. J'ai ensuite créé une page de site, pour dire que j'étais marraine de portage. Elle a été affichée chez les sages-femmes et chez l'ostéopathe qui a permis à mon fils de téter alors qu'il ne savait pas, à cause d'un léger torticolis. L'association est née officiellement en mai, l'an dernier. On parle de nos expériences chez celles qui veulent recevoir c'est informel, à la bonne franquette. On n'a rien à vendre. On se prête des livres... » 


GÉRALDINE CSIZMADIA





29/07/2009
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